bebe-foetusCertaines femmes ayant porté la vie savent que la grossesse est un épisode qui peut faire ressurgir des fragments d’inconscient non résolu tout au long de celle-ci.

En effet, durant votre grossesse, vos fragilités émotionnelles peuvent être exacerbées de manière temporaire. Tous les changements physiques et hormonaux liés aux conditions de la grossesse peuvent parfois révéler des aspects émotionnels qui jusque-là sommeillaient en vous. De nombreuses femmes peuvent éprouver de la tristesse, de l’insécurité, de la détresse et parfois même une forme de transparence psychique.

Nous gardons tous en nous nos mémoires d’origine, qui sont des empreintes d’amour ou d’épouvante.

Lorsque nous sommes adultes, ces mémoires continuent de se manifester, notamment lorsque notre inconscient vit une situation qui lui rappelle ces premiers moments. 

Les fragilités que nous rencontrons durant la grossesse peuvent créer de l’anxiété et à cela s’ajoute le poids généré par l’idée que cela puisse affecter notre enfant.

En effet, le fœtus ressent nos émotions les plus profondes.

Dans ses écrits, le médecin psychanalyste et psychothérapeute Ludwig Janus décrit le ventre maternel comme étant “la salle de classe originelle”. Personnellement, j’appelle le ventre de la mère comme étant notre premier corps mais aussi notre premier temps, notre premier terrain de jeu et d’expérimentation.

Le foetus développant le tronc cérébral et le mésencéphale étant la région du cerveau où siègent les émotions se développant "in utero". Par conséquent, le foetus peut vivre des émotions profondes à travers la manifestation intense de son environnement maternel.

Si l’environnement de la future mère est angoissant, les synapses transmettront la peur, le stress et l’agitation or si celui-ci lui permet de s'épanouir, ils transmettront la joie, le calme affectant également le développement du foetus.

De nos jours, la science explique cette certitude par le fait que le partage entre la mère et le foetus, se fait par la voie hormonale. Des études cliniques permettent de démontrer que ces sentiments peuvent ressurgir durant notre enfance ou dans notre vie d'adulte en période de stress.

Ainsi, notre vécu durant la grossesse participe à former les perceptions qu’ont les enfants d’eux-mêmes et leur environnement extérieur et ces perceptions influenceront leurs capacités d’adaptation aux différentes situations. 

Le moment de la naissance est un passage initiatique, personnellement je l’appelle "l’initiation primordiale" en sachant que le futur bébé vivra forcément d’autres forme d’initiation dont la dernière sera au moment de quitter son corps lors de la mort. L’accueil des parents lors de la naissance de l’enfant est un moment aussi déterminant qu'il est susceptible d’influencer la personnalité de notre enfant.

Nous portons tous en nous des blessures intra-utérines. La grossesse est une période qui permet de mettre en rappel ce vécu et le transmettre à notre enfant comme il nous a été transmis auparavant.

Enfin, les mémoires intra-utérines sont souvent la source de plus de 90 % des mal-être que nous vivons tout au long de notre vie. Elle devient nos filtres de perception et attire inconsciemment maintes expériences en lien avec le noyau mémoriel qui a engendré ces mémoires.

À cet effet, je vous propose une méthode de soin que j’ai créé le Ki-Masa qui permet de se libérer des traumatismes liés à la naissance, de guérir des blessures de la petite enfance et de s’incarner pleinement.

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Article écrit par Domoïna RAMIADANA